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Quand on pète un câble, que se passe t-il?

Perdre pied, craquer, s’emporter sans retenue. Voilà le sens de « péter un câble » dans le langage actuel. Derrière cette image forte se cache pourtant une origine surprenante. En effet, l’expression vient du milieu maritime. A l’époque des grands voiliers, les bateaux étaient amarrés à quai par des câbles. Lorsque ces derniers étaient trop tendus, ils finissaient par lâcher sous la pression. De la même manière, une personne qui « pète un câble » perd le contrôle d’elle-même. Elle peut alors avoir des réactions excessives, sous le coup de la colère ou du stress. Péter les plombs, c’est exploser, déraper, se mettre en colère. Mais les conséquences sont réelles. Car après être sorti de ses gonds, on peut le regretter amèrement. Alors, avant de tout envoyer valser, mieux vaut parfois prendre une grande respiration.

Péter un câble, les explications concrètes

La perte de contrôle

De nos jours, péter un câble signifie perdre le contrôle de soi-même, de ses nerfs. On craque sous le coup de la colère ou d’émotions trop fortes. On perd alors momentanément la maîtrise de soi.

L’énervement

Péter les plombs, c’est s’énerver violemment et subitement, craquer nerveusement. On dit d’une personne qu’elle pète un câble lorsqu’elle laisse éclater sa colère, sa frustration ou son exaspération. C’est une réaction excessive face à une situation frustrante. La personne crie, s’agite dans tous les sens, dit des choses qu’elle regrette ensuite.

Perdre la raison et péter un câble ?

L’idée derrière péter un câble, c’est de devenir complètement fou, de perdre la raison. La personne n’est plus elle-même, elle se comporte de manière irrationnelle, incontrôlable. Elle peut avoir des réactions imprévisibles et disproportionnées. On a l’impression qu’elle a perdu la boule. Péter un câble, c’est être tellement submergé par ses émotions qu’on en devient irraisonnable.

Quelles sont les circonstances déclenchantes ?

La colère

Explosive, incontrôlable, la colère nous envahit lorsque les circonstances nous submergent. Le stress accumulé, les frustrations tues, la pression qui monte, tout concourt à faire monter la moutarde au nez. On se sent acculé, pris au piège, sans issue. La moindre étincelle met alors le feu aux poudres et déclenche l’explosion. On pète les plombs, on monte dans les tours, la soupape lâche. Je vous présente l’éruption du volcan intérieur qui couvait sous la lave solidifiée.

Le stress

Insidieux, le stress gangrène nos pensées quand l’adversité se fait persistante. Les soucis du quotidien, le harcèlement moral, les échéances impossibles, tout contribue à mettre nos nerfs à vif. Tendus comme des arcs, nous devenons irritables, nerveux, à fleur de peau. La moindre goutte d’eau fait déborder le vase, on perd les pédales.

La pression

La pression de la vie de tous les jours nous comprime. Entre les délais impossibles, les responsabilités écrasantes, le poids des attentes, nous avons de quoi faire. Pris dans un étau, le souffle nous manque et la tête tourne. On se sent au pied du mur, acculés, sans issue.

Péter un câble, quels sont les effets et les répercussions ?

On ne se maîtrise plus!

Pendant un accès de colère intense, il arrive qu’on ait l’impression sans contrôler ses gestes. Ce phénomène courant traduit une perte momentanée de maîtrise de soi. Heureusement, cela reste souvent limité dans le temps. Néanmoins, il faut rester vigilant car ces pertes de contrôle, même brèves, ont des conséquences si elles ne sont pas canalisées. Attention, je ne parle pas de refouler!

Les excès

Lorsqu’on est à bout de nerfs, il est fréquent qu’on adopte des comportements disproportionnés : cris, insultes, gestes brusques… Tout se passe comme si on laissait exploser sa colère sans filtre. Évidemment, rien est prémédité, voici le résultat d’un trop-plein d’émotions qui s’exprime. Cependant, ces débordements sont rarement constructifs. Ils reflètent surtout un manque passager de maîtrise de soi qu’il est préférable de ne pas laisser durer.

Les regrets et bonjour culpabilité!

Une fois la tempête passée, on réalise souvent qu’on est allé trop loin, que nous avons exagéré, que notre réaction était inappropriée. On accueille les remords et les regrets à bras ouverts. On se sent coupable. Mais il faut savoir que ces regrets sont sains, à condition de chercher à comprendre d’où vient cette colère. L’essentiel est d’apprendre à exprimer son ressenti de manière plus apaisée et de ne pas refouler ses ressentis.

Faut-il ne plus se mettre en colère ?

Parfois, on pète les plombs. On a envie d’hurler et de tout casser. Certaines situations nous mettent hors de nous. Ça m’arrive parfois, à moi aussi. Pourtant je suis thérapeute me direz-vous ! Ce à quoi j’aimerais vous répondre : « Moi aussi j’ai des émotions ! ». Car ce n’est pas parce que je suis thérapeute que je n’ai pas le droit d’avoir d’émotion. J’ai le droit de ressentir de la peur, de la colère, de la tristesse. Et ce n’est pas parce qu’on travaille sur soi que parfois, on ne pète pas les câbles. On a beau travailler sur soi, on aura toujours des émotions à exprimer car nous sommes vivants et imparfaits. Même Bouddha dit qu’il a des émotions et que parfois il en a marre. Ce n’est donc pas parce que vous avez fait un beau boulot sur vous-même que vous ne traverserez plus d’orage. Et parfois, on ne sait pas comment le gérer. En revanche, quand on pense avoir franchi la limite, il faut savoir aller voir l’autre et s’excuser pour lui dire que la prochaine fois, on fera de son mieux.

 

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C’est aussi grâce à ces périodes où l’on va moins bien que l’on progresse le plus. On grandit et on s’élève en conscience ; on franchit des caps face à l’adversité.

On nous apprend que l’émotion est un ennemi à maîtriser. Je pense plutôt qu’il faut accueillir cette émotion et mettre un nom dessus. Est-ce de la colère, de la peur, de la tristesse ? À partir du moment où vous acceptez cette émotion, votre cerveau relâche la pression car il aura été écouté.

Péter un câble, ce n’est pas bon signe

Aujourd’hui, cette expression s’utilise pour décrire une personne qui, face à la colère, au stress ou à la pression, finit par craquer nerveusement. Péter les plombs, c’est lâcher prise sous le coup de l’énervement et de la fatigue. C’est une façon imagée de dire qu’on a atteint ses limites. Heureusement, une fois la crise passée, on retrouve son calme et on tire les leçons de cet emportement soudain. L’essentiel est de comprendre ce qui nous fait disjoncter pour mieux apaiser les tensions.

 

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